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le mobile bouscule la recherche et la découverte de contenus
le mobile bouscule la recherche et la découverte de contenus

Le boom du mobile et des applications signe-t-il l'arrêt de mort de Google, qui règne en maître sur la Toile avec son moteur de recherche ? On était pas loin de le croire, ce matin, à la conférence EBG, dédiée au mobile et au social. Les démonstrations d'Anindya Datta, pdg de Mobilewalla, Yann Lechelle, co-fondateur d'Apps Fire et Jonathan Beeston, directeur marketing d'Efficient Frontier visaient en effet à montrer que les cartes sont rebattues dans l'univers du Web mobile et de la découverte d'applications.

Jonathan Beeston a commencé par poser le cadre. "Aux Etats-Unis, 6% des investissements Google Search vont sur le mobile et les tablettes. A la fin de l'année prochaine, cela devrait être de 22%. Que recommendons-nous: les éditeurs de sites doivent créer des expériences compatibles avec le mobile, soit sur mobile, soit par applis, soit les deux. Les annonceurs doivent toujours cibler le trafic mobile séparément du trafic PC fixe. Envoyer des gens vers un site Web depuis un mobile est très peu agréable. Souvent beats by dr dre, c'est clé pour les annonceurs d'envoyer les gens vers une plateforme d'applis où télécharger une appli. Le paysage d'enchères est très différent : les 2 premiers liens search sur un mobile captent 99% des clics. Sur le fixe, c'est plus étalé. Etre dans le top 2 est très important"

Anindya Datta a montré comment on est passé d'une recherche de mots-clés à une recherche de sens. "La recherche mobile est très différente de la recherche traditionnelle. Le search traditionnel a été conçu pour trouver des documents. Cela fonctionne en entrant un mot clé, et on trouve un document où le mot clé est contenu. Ce n'est pas parfait, mais satisfaisant.

Rechercher sur un terminal intelligent : introduit la notion d'appli. Pour illustrer le problème : j'ai cherché "french food" sur le App Store. 6 réponses étaient à peu près pertinentes, 24 qui ne l'étaient pas. iTunes a cherché de manière syntactique le mot "french food" dans la description d'applis, qui sont très courtes, le nom des applis est très court.

Il y a aujourd'hui un consensus pour dire qu'il faut donner une correspondance sémantique.

Autre problème : il n'y a pas de PageRank dans les applis. Les tops sont dopés par les lancement de nouvelles applis.

Chez MobileWalla http://www.qzone173.com/viewthread.php?tid=432423&extra=, on essaie de résoudre ce problème : on vous offre des applis qui correspondent à ce que signifie votre recherche. Nous existons depuis 3 mois mais enregistrons une progression de 25% par semaine. Notre classement est en train de devenir une référence : cf New York Times reprend notre classement, ainsi que plus de 100 quotidiens aux Etats-Unis."

Enfin, Yann Lechelle a porté le coup de grâce en expliquant le fonctionnement d'Apps Fire. "Apps Fire est une application de découverte d'applis. Objectif : aider les consommateurs à trouver des applis dans des catalogues. C'était similaire à ce que Google faisait, quand Yahoo essayait de compiler une liste de sites destination. Nous sommes aussi une plateforme de promotion, comme Google qui permet de sponsoriser des mots. Nous faisons la promo d'applis auprès de nos utilisateurs.

Nous parions qu'il y aura d'ici un mois, 1 million d'applis sur les 3 platefomes Apple, Android monster beats, Windows. Les stores mettent en avance les top 10, ce qui met beaucoup de pression. Imaginez : 1 millions d'applis qui cherchent tous à être dans le top 10. Nous croyons qu'une application est comme un film : il faut faire monter l'attente en amont. Cela peut passer par une vidéo YouTube. Il faut faire connaissance avec les blogueurs bien avant.

Il y a 2 types de destination: les marques connues et les nouvelles applis."

Ca sent un peu le plaidoyer pro-domo des éditeurs d'appli. Je doute que les applis mobiles soient un graal absolu, pour preuve les pages entières d'app que vous n'utilisez jamais sur votre mobile ou votre tablette, ou le top 10 de l'app Store qui est rempli d'app débiles pour des ados de 14 ans.

Si à chaque recherche d'information ou de service vous devez installer une app, si pour connaitre le temps de cuisson des asperges ou des haricots verts il vous faut une app, si vous souhaitez connaitre la capitale de la Nouvelle Zélande il vous faut une app http://www.skybaby.co.nz/bbs/viewthread.php?tid=136928&extra=, vous n'êtes pas sorti de l'auberge :)

La killer app de l'internet mobile reste l'internet (a phone, an ipod, an internet communication device.)

L'enjeu se situerait plutôt sur l'interface utilisateur et la relative difficulté à saisir du texte sur les interfaces tactiles. Les récentes avancées dans la dictée vocale, Google sur Android, Siri sur iOS5, Dragon Search, ou la dernière version (sortie hier) de Google Search sur iPhone et iPad tendent à corriger ce problème.

L'autre pendant de cette difficulté de saisie sur la consommation de contenu web sur interface tactile, est le glissement de l'expérience de navigation du search vers le social, c'est à dire vers les applis de recommandation ou de curation, Twitter, Facebook, Flipboard, G+ ou autres qui ont un browser intégré.

A charge ensuite pour les éditeurs de sites ou de services web, de délivrer par la reconnaissance du user-agent une expérience de consommation cohérente avec le device de destination, en gros des sites ou des services optimisés pour les mobiles et les tablettes.
watchaller 08.12.2012 0 524
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08.12.2012 (4160 días)
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